Archives mensuelles : juillet 2021
L’agneau élevé sur pré salé, l’agneau très bien élevé.
Celui qui a déjà mis l’agneau de pré salé à sa carte ou dans sa vitrine connait bien ses qualités uniques et l’expérience gustative qu’elle réserve aux gastronomes.
En tant que grossistes en viande et défenseurs du goût, nous sommes très enthousiastes à l’idée d’évoquer avec vous cette viande d’exception qui contribue aussi bien à la notoriété de la baie du mont Saint Michel qu’à l’établissement qui le commercialise.
Un produit de luxe, qui se vend tout seul.
« L’agneau de pré salé est un mets de luxe très recherché » comme l’explique Christophe Hardy gérant de SOCODN et Cheville 35 (acteur majeur dans le secteur de la découpe et la transformation de viande de qualité en Normandie).
Son goût si délicieux dont les gastronomes raffolent vient des plantes qui se trouvent dans les herbus tels que le salicorne, l’obiome, les puccinellies, évidemment garanties sans OGM qui poussent dans la baie du Mont Saint Michel et qui composent l’alimentation essentielle des cheptels.
« La production limitée, 2500 bêtes chaque année, explique le prix : Pour un beau gigot, le consommateur doit compter entre 90 et 120 € en fonction du poids » ajoute monsieur Hardy « Chaque année, toute la production est vendue. »
Un cahier des charges strict.
N’est pas agneau de pré salé de la baie du Mont Saint Michel qui veut. C’est pourquoi, l’association le Grévin a établi un cahier des charges qui définit :
- la provenance géographique, limitée à la baie du Mont-Saint-Michel sur une surface de 2000 hectares ;
- la déclaration et l’identification de chaque agneau à sa naissance ;
- l’alimentation des brebis pendant une période de 230 jours ;
- le pâturage des agneaux et leur commercialisation qui ne peut se faire qu’à partir de 90 jours de vie ;
- l’obligation de pâturer 70 jours minimum les herbus.
Il n’y en a pas toute l’année.
Tout d’abord, il faut du temps pour obtenir un bel agneau de pré salé.
Comme l’explique bien Christophe Hardy, « la période d’agnelage de l’agneau de pré salé s’étend du mois de novembre à janvier. Les premiers agneaux sont prêts à être consommés mi-avril. La saison bat son plein en mai, juin, juillet et août, quand la végétation est vraiment nutritive, et se poursuit avec le début d’automne. »
Toutefois, dès les fêtes de Pâques, la demande peut être forte. Les seuls agneaux commercialisables à cette période sont plus petits.
Comme l’explique Christophe Hardy, membre du conseil d’administration de l’association le Grevin « ces cahiers des charges sont rigoureux, car ils visent à bien traiter l’animal, mais aussi les consommateurs. Seuls les agneaux respectant ces conditions peuvent être commercialisés. »
Cependant, arriver à un tel produit de niche, c’est incontestablement beaucoup de travail pour un éleveur. Christophe Hardy le précise : « L’agnelage c’est un boulot de jour et de nuit. Les horaires des sorties se font en fonction des marées. Nos éleveurs sont des amoureux de l’agneau. Ce sont aussi des amoureux de leur environnement, car les troupeaux entretiennent le littoral. »
« Quand on parle de respect de l’éleveur, il faut savoir que les tarifs sont étudiés en concertation avec les producteurs. Sans eux on n’aurait pas cette renommée. C’est vraiment un plus de pouvoir vendre cette viande exceptionnelle. » précise Christophe Hardy.
Passez commande tôt pour vos clients.
De plus, ce produit noble et unique invite à des recettes qui le sont tout autant. « Je trouve qu’il n’est jamais aussi bon que grillé au bois de pommier. En toute simplicité » précise Monsieur Hardy.
Convives, chefs, bouchers, grossistes et éleveurs adorent l’agneau de pré salé. Le gastronome pour sa chair délicieuse et toute la filière qui pérennise la rémunération des éleveurs.
Donc vous l’avez compris, cette viande très prisée est produite en petite quantité. Alors, pour être sûr de répondre à la demande de vos clients, il convient de commander tôt.
Pour vos vitrines et vos cartes à emporter, réservez vos agneaux de pré salé.