Archives mensuelles : mars 2017
TOUT EST BON DANS LE COCHON, TOUT EST EXCELLENT CHEZ MONTAUZER
Les Artcutiers ont trouvé, dans le petit village de Guiche, au cœur des Pyrénées Atlantiques, le partenaire producteur idéal pour le Jambon de Bayonne.
C’est là qu’a été relancé, dans les années 80, ce monument gastronomique qui était alors galvaudé et bien mal traité.
L’entreprise familiale Montauzer s’est appliquée à redonner ses lettres de noblesse au Jambon de Bayonne. Si bien qu’elle est à l’origine de l’obtention de son Indication Géographique Protégée. Et nous sommes fiers, aujourd’hui, de proposer un jambon qui fait honneur à son appellation.
Nelly et Christian peuvent vous parler de leur travail pendant des heures. Ce sont des passionnés. Tout autant que nous. Et entre passionnés, on se comprend.
« Nous sommes très heureux de travailler avec Les Artcutiers. Ils ont compris notre démarche », affirment en chœur les deux cousins. « Comme Les Artcutiers, nous privilégions la qualité. Et les professionnels de la charcuterie le savent bien ».
UNE MAISON FAMILIALE, DES MÉTHODES ARTISANALES
Créée en 1946 pour produire des conserves de légumes, l’entreprise s’est diversifiée et aujourd’hui, Nelly et Christian représentent la troisième génération de la famille. Tout en conservant l’esprit et les valeurs d’origine, ils élaborent une excellente charcuterie et notamment des Jambons de Bayonne IGP exceptionnels.
Exceptionnels, car chez Montauzer, le soin apporté au Jambon de Bayonne – le plus reconnu et le plus acheté des jambons français – va au-delà des strictes conditions d’élevage, de salage et de séchage définies par le cahier des charges. Ici, la viande est travaillée selon des méthodes artisanales et les jambons sont affinés pendant 12 mois au lieu des 9 mois exigés par les règles IGP.
« Chez nous, le cochon est découpé et salé à la main » au sel de Salies-de-Béarn, comme précisé dans le cahier des charges. La petite unité de fabrication est installée dans une jolie maison basque, dont les ateliers sont modernes mais où les gestes sont restés traditionnels.
« C’est comme ça que l’on fait des produits d’exception ».
Quand on parle d’exception, on ne peut pas ne pas évoquer leur jambon Ibaïama (« source mère » en français). Le très haut de gamme. Un véritable retour aux sources pour ce jambon exceptionnel qui subit 20 mois d’affinage, dont 12 dans le séchoir à l’air libre. Celui-ci, qui renfermait il y a 40 ans l’habitation du grand-père, donne aujourd’hui au jambon ses saveurs uniques issues du climat basque.
Les cochons sont nés et élevés au Pays Basque. Pour ce produit d’exception, la viande est choisie dans des élevages locaux, qui suivent des modes de production raisonnée. Les porcs sont nourris sans OGM, chez des petits producteurs. Les cochons subissent très peu de transport et sont bien traités. « Ils ne doivent pas être stressés. Le stress provoque de l’acidité, et le résultat gustatif est moins réussi ».
Mais le traitement ne s’arrête pas là. Après avoir été abattu à 180 kilos, son jambon bénéficie d’un massage à la main, au sel de Salies-de-Béarn. « Ça prend du temps, certes, mais c’est nécessaire pour faire ce qu’il y a de mieux ». Et juste avant d’être vendu, il est nettoyé à l’eau claire pour en enlever le pénicillium.
« Le meilleur moyen de l’apprécier, c’est découpé en fins copeaux quasi transparents ! »
LA PASSION DU TRAVAIL BIEN FAIT
Le cochon est capital bien sûr, mais les méthodes de production le sont tout autant. C’est pourquoi Nelly et Christian réfléchissent sans cesse à la manière d’améliorer les conditions de travail. Un bon jambon, ça passe aussi par le respect des hommes.
La démarche est 100 % artisanale, mais le processus industriel des normes d’hygiène est soumis à des contrôles très stricts. Vous l’avez compris, ici, on fait du sur-mesure. « On ne veut pas faire des centaines de milliers de jambons ».
Leurs produits se retrouvent sur de célèbres tables françaises, dans des épiceries fines, et bien sûr chez Les Artcutiers, pour le plus grand plaisir des professionnels qui travaillent avec nous. Un plaisir où l’enchantement des papilles est associé à la fierté de participer au succès grandissant de la filière des métiers de bouche.
LA POMME DE TERRE : INCONTOURNABLE EN TOUTES SAISONS. IRRÉSISTIBLE CUISINÉE PAR NOTRE ARTISAN TRAITEUR.
Installé en région Midi-Pyrénées, à la croisée de la Corrèze et du Cantal, Pierre est producteur de plats traiteur artisanaux.
Situé au cœur de terroirs riches en traditions culinaires, ce producteur partenaire des Artcutiers y trouve l’inspiration pour cuisiner des produits appréciés de chacun, et partout.
Il aime particulièrement travailler la pomme de terre sous de nombreuses variantes, comme le gratin dauphinois, la pomme dauphine ou la pomme paillasson.
LA POMME DE TERRE À TOUTES LES SAUCES, OU PRESQUE.
L’intérêt de Pierre pour la pomme de terre réside dans le fait qu’elle est « idéale pour cuisiner des produits d’accompagnement ». Pour un charcutier-traiteur, un bon gratin dauphinois, ou de bonnes pommes dauphines ou pommes paillasson, est facile à marier avec des plats en sauce ou des viandes.
« Chez nous, les pommes de terre arrivent fraîches, alors le premier travail, c’est de les peler ». Ensuite, elles sont cuisinées dans le respect du savoir-faire familial. « On n’a rien inventé, on cuisine comme avant, juste en plus grande quantité ». Et comme avant, Pierre et ses équipes n’ajoutent pas d’arôme, ni de conservateur. Ses recettes traditionnelles à base de pommes de terre ne recèlent que de bons produits, en quantité raisonnable : de l’ail, de la crème fraîche, des oignons, du sel, du poivre… Pour ne pas perdre le bon goût de la pomme de terre. Tout est question de proportion et de temps.
La cuisson des pommes dauphines, par exemple, est lente, pour éviter qu’elles absorbent trop d’huile une fois plongées dans leur bain. Cuites de cette façon, la pâte à choux qui enveloppe la purée présente une robe dorée très appétissante.
Si pour le gratin dauphinois, les pommes de terre sont tranchées finement, les pommes paillasson, elles, sont concassées et accompagnées d’oignons finement émincés pour en rehausser le goût.
CUISINER, C’EST DÉFENDRE SON MÉTIER
Le métier de traiteur, Pierre est tombé dedans tout jeune. Et la manière dont il l’envisage est très personnelle. « Je réfléchis le produit et la recette par rapport à un marché potentiel, mais aussi en suivant mes envies ». Et comme ses valeurs sont bien ancrées en lui, il ne travaille qu’à base de produits frais, selon des techniques traditionnelles.
Pierre se fait un plaisir de mettre en valeur ses recettes de façon simple, en utilisant les meilleurs produits et en tenant toujours compte de ce que recherchent les charcutiers-traiteurs et leurs clients.
Nous parlons de Pierre, mais en fait, son entreprise compte 32 personnes, dont 5 cuisiniers et un directeur de production. Lui se voit au sein de l’équipe comme l’homme à tout faire, passant d’un poste à l’autre comme un chef en cuisine.
Et il est fier, en regardant le chemin parcouru, de voir que cette entreprise familiale, fondée par son père en 1987 et gérée avec sa sœur, s’est bien développée. Sa taille actuelle lui permet d’être très réactif en fonction des demandes des clients, et sa dimension humaine lui permet d’apporter les bonnes réponses en termes de qualité.
LA CUISINE SANS COMPROMIS D’UN MAÎTRE ARTISAN
Depuis qu’il a repris l’entreprise de son père, Pierre n’a pas constaté d’évolution particulière dans les habitudes de consommation des plats traditionnels. Les gens sont toujours sensibles aux bons produits.
C’est en soignant ses recettes que Pierre a acquis légitimité et reconnaissance à la fois de ses pairs et de ses clients, et il très fier de présenter son diplôme de maître artisan.
« C’est un diplôme d’état. Il valorise mon travail et mes valeurs ». Il applique volontiers le sticker sur ses recettes, un gage de qualité reconnu par la profession et rassurant pour le consommateur.
Pierre est aussi très fier de ses équipes et de leur savoir-faire. Chez lui, la main de l’homme reste l’outil principal. Et le restera pour longtemps.
L’oreille aussi, car il est très à l’écoute et toujours prêt à répondre à des demandes spécifiques. « Je vais au rythme de mes clients ». Son objectif pour l’avenir est de conserver ses recettes, de proposer plus de produits d’accompagnement et de développer plus encore l’ultra-frais.
Mais la pomme de terre reste un incontournable. Parce qu’elle se déguste sous toutes les formes et en toutes saisons. D’autant plus quand elle est bien traitée.
Proposer des produits d’une telle qualité est une double fierté pour Les Artcutiers : celle de valoriser et de promouvoir le travail d’un excellent artisan, et celle de permettre à des charcutiers-traiteurs de régaler leurs clients et de développer leurs commerces.
Découvrez l’histoire de la toute première recette à l’origine de l’entreprise dans le Lot : « le chou farci ».