Archives annuelles : 2017
Le foie gras surgelé, un produit aux nombreux avantages pour les pros !
Pour vous professionnels des métiers de bouche, traiteurs, charcutiers et restaurateurs, le foie gras demeure le produit phare des menus de fin d’année.
Après une fin d’année 2016 sous haute tension, la filière de production du foie gras se relance et aborde les fêtes de fin d’année plus motivée que jamais, pour que le foie gras français reste le produit d’excellence de la saison.
Une solution qui répond aux challenges d’approvisionnement et qui est de plus en plus plébiscitée par les professionnels pour ses nombreux avantages : le foie gras surgelé.
Parlons-en.
Le surgelé, un mode de conservation qui valorise les qualités du foie gras
La technologie du surgelé est en forte hausse depuis plusieurs saisons. Pour les foies gras, cela représente une croissance de 10 % à 30 % des ventes de foies surgelés par an.
Le foie gras frais du jour est le plus goûteux, mais il faut l’utiliser et le transformer au plus vite. Sinon les pertes peuvent parfois être importantes et coûteuses.
Parmi les différents modes de conservation, la surgélation représente un atout considérable car elle conserve toutes les qualités organoleptiques du foie.
Réalisée seulement quelques minutes après l’abattage et l’éviscération à chaud des canards, la surgélation à cœur permet de conserver la couleur claire du foie, sa souplesse, une bonne homogénéité et une finesse des cristaux d’eau qui ne détériore pas le gras du foie.
Le refroidissement à cœur s’effectue à l’aide d’un tunnel de surgélation en continu : les foies (entiers, lobes ou escalopes) sont placés sur un tapis où la surface inférieure des foies est en contact direct avec une sole réfrigérée, tandis que la surface supérieure est en contact direct avec de l’air froid ventilé. Les foies gardent donc leur forme pendant le conditionnement et le transport.
La surgélation ne dégrade pas les cellules du foie gras, il n’y a pas de fonte du foie à la cuisson. Un gage de qualité pour le restaurateur ou le traiteur qui travaillera le produit sans qu’il y ait de diminution de volume ou de parts dans l’assiette !
Le surgelé, une technologie qui permet une gestion de stocks plus sereine
Les machines de surgélation ont un coût élevé, mais les coopératives et les groupes sont prêts à réaliser cet investissement qui est pour eux un gage de liberté.
Pour les producteurs comme pour les utilisateurs, le surgelé donne de la souplesse à la gestion de stocks. Les producteurs peuvent ainsi produire et transformer à leur rythme en stockant jusqu’au pic de ventes de fin d’année. En outre ils appréhendent mieux les « pépins » de production (arrêt machine, problème de stockage, etc.).
Pour les restaurateurs et les traiteurs, le surgelé permet de proposer des recettes au foie gras toute l’année, sans risquer de rupture, tout en proposant une qualité de produit exceptionnelle.
La DLC minimum des foies surgelés étant de 12 mois, elle assure un confort aux clients et ainsi qu’aux producteurs.
L’offre étant également plus régulière sur l’année, le prix du surgelé reste plus stable et moins soumis aux fluctuations d’offre et de demande.
Les pros témoignent :
« Le surgelé c’est du confort pour les éleveurs et les intermédiaires. Car il permet de lisser la production sur l’année pour répondre à la forte demande lors de la saison. »
Clément Jammes, La Quercynoise
« Le surgelé ça évite la perte et la fonte, et c’est moins fragile en transport. Le résultat dans l’assiette est impeccable. »
Jean Claude Duclaux, Dromadis, Les Artcutiers
Pour découvrir toute l’offre foie gras des Artcutiers, consultez notre catalogue festif.
L’ANIMATION FESTIVE. UN AIR DE FÊTE POUR LE PLAISIR DE VOS CLIENTS ET LE SUCCÈS DE VOTRE COMMERCE.
Les fêtes de fin d’année sont là et pour vous, professionnels des métiers de bouche, c’est un rendez-vous à ne pas manquer. La promesse d’un joli chiffre d’affaires, récompense d’une belle fin de saison.
Pascal Joly, charcutier-traiteur de renom à Paris 15 e et 16 e, meilleur ouvrier de France, délivre ici les 5 règles d’or sur lesquelles il s’appuie pour réussir la période festive.
1. DEUX OCCASIONS, DEUX CARTES.
Noël et le jour de l’an sont deux occasions majeures à préparer. Pour bien orienter vos clients préférez, des cartes bien distinctes pour chacun des évènements.
Si Noël est une fête familiale et traditionnelle, le jour de l’an réunit les amis, souvent autour de recettes plus audacieuses.
« Pour Noël, la clientèle privilégie les plats traditionnels comme le chapon, le boudin blanc, le foie gras ou les escargots. Bref, des recettes classiques qui ne déçoivent jamais. » Pour ce qui est du réveillon du 31 décembre, la clientèle est plus jeune et la demande différente. Là, vous pouvez vous montrer plus aventureux. Dans tous les cas, identifiez bien vos produits phares. Il est inutile, voire risqué, de proposer des cartes festives qui n’en finissent plus. Guidez votre clientèle, elle vous en sera reconnaissante.
2. COMMUNIQUER C’EST BIEN. AU BON MOMENT C’EST MIEUX.
Une fois les cartes définies, communiquez-les au plus grand nombre.
Pascal Joly, lui, publie ses cartes sur son site internet, les distribue dans ses boutiques, tout en jouant la proximité avec une diffusion dans les boîtes aux lettres du quartier. « Je commence à partir du dernier weekend de novembre. Avant ce n’est pas utile voir contre-productif. » Trop tôt, vous prenez le risque qu’on vous oublie, et trop tard celui d’être précédé par un concurrent.
3. PRISE ET RETRAIT DES COMMANDES. UNE GESTION DÉLICATE.
Après les cartes, la prise de commande. « Tout est question d’organisation ! » nous dit Pascal Joly.
La commande peut être faite en boutique, par téléphone mais aussi par e-mail. Ne négligez aucun canal. Et n’oubliez pas les confirmations qui sont toujours nécessaires, pour les commandes par e-mail notamment.
« Nos clients passent commandes à partir du 8-9 décembre, jusqu’au 19 ou 20 décembre », nous dit Monsieur Joly.
Et pour le retrait des produits ? « À 23h le 23 DÉCEMBRE tout est prêt, rangé, classé et la première commande sort de la boutique à 8h30 le lendemain. »
« Le jour J, nous organisons la boutique pour bien distinguer les clients qui retirent leurs commandes de ceux qui passent acheter leurs produits quotidiens. Évitez toute confusion. Le client qui a passé commande à l’avance doit se sentir favorisé. »
Et bien sûr, qui dit retrait des commandes dit aussi règlement. Alors une dernière petite astuce pour fluidifier le débit de votre clientèle : assurez-vous avant le jour J que les connexions Internet et TPE, sont bonnes. Une question de bon sens mais que l’on peut oublier dans le stress de la journée.
4. BIEN GÉRER LA CHARGE DE TRAVAIL. ÇA FAIT AUSSI PARTIE DU TRAVAIL.
Faire du bon travail c’est aussi bien organiser ses ressources humaines afin d’éviter les heures supplémentaires qui occasionnent un surcoût non négligeable. « Pour les jours les plus chargés, à partir du 20 décembre nous mettons deux extras. Pas avant. Et tout se passe parfaitement ».
Pour la préparation de ses créations traiteur 100% fait maison, Pascal Joly anticipe.
Cuisiner à l’avance et congeler vos préparations est une solution incontournable. « Pour de nombreux produits, je commence la préparation 2 à 3 mois avant la période festive, et je congèle. Nos préparations festives se conservent parfaitement dans nos équipements de congélation haute performance. » Certains produits peuvent même être achetés dès l’été « comme le turbot par exemple ».
5. METTEZ VOTRE VITRINE AU DIAPASON.
« Une belle vitrine ça donne envie ! » Il faut donner envie, attirer le regard des passants, qu’ils se régalent avec les yeux.
Pascal Joly distingue les décorations qui sont sur la vitrine de celles dans la vitrine.
« Dans la vitrine, je n’hésite pas à disposer de grandes et belles pièces. Un poisson entier, bien décoré ou un cochon de lait, ça fait toujours de l’effet ».
Et pour ce qui est de la décoration sur la vitrine, « Je fais appel à une société spécialisée en publicité décorative, c’est un travail particulier que nous ne faisons que pour Noël ». Mais attention, il faut savoir rester simple et élégant. Trop de décoration nuit à la décoration. Il faut rester sobre, et bien mettre les produits en valeur ». L’installation reflète la philosophie de la boutique.
Si Pascal Joly a la passion du goût et des produits authentiques, il attache aussi une importance toute particulière à l’organisation, secret de son succès. Suivre ses conseils c’est mettre tous les atouts de son côté pour réussir la période des fêtes.
Pour commander nos foies gras, saumons, produits de la mer et jambons d’exception, consultez notre catalogue festif.
LA CHOUCROUTE : LE PLAT D’HIVER QUI FAIT RECETTE !
Les fêtes de fin d’année terminées, Les Artcutiers font de la choucroute leur star d’hiver. Non seulement parce que c’est une spécialité délicieuse, mais aussi parce que ce plat unique regroupe de nombreux produits de tradition charcutière dans une seule et même assiette !
Comment mettre en valeur cette tradition régionale dans votre boutique ? Et générer de belles ventes ? Nous sommes allés demander conseil à Bernard Sturm, notre Artcutier alsacien de la coopérative de bouchers-charcutiers Sabreco, créée il y a 60 ans.
Voici quelques-unes de ses recommandations pour que ce mois de la choucroute réponde à vos attentes commerciales et au plaisir de vos clients !
1- Faites la différence en proposant la VRAIE CHOUCROUTE ALSACIENNE
Et parce qu’une assiette réussie vaut mieux qu’un long discours… ils reviendront chez vous en recommander !
Selon Bernard Sturm, rien de plus évident pour retrouver le vrai goût de la choucroute alsacienne. Il faut être exigeant sur la qualité des produits qui la composent :
- Le chou fermenté et bien cuisiné !
Cuit dans du vin blanc d’Alsace, du champagne, de la graisse d’oie, de la graisse de canard… à chaque professionnel sa recette. Mais attention, une bonne qualité de chou cru fermenté est la clé du succès !
Choisissez un produit fait à partir de chou de qualité (origine France, structure serrée) et issu d’un processus de fermentation naturelle assurant la préservation des saveurs et le croquant de la choucroute.
Ensuite, pour la cuisson dans les règles de l’art, c’est à vous de jouer. L’incorporation des ingrédients avant cuisson permet à la choucroute cuisinée de bien s’imprégner de toutes les saveurs.
On compte généralement 250 – 300 g de chou par personne.
- Le lard
Le bon gras donne du goût au plat.
On compte généralement ½ tranche de lard fumé et ½ tranche de lard salé par personne.
- Les knacks
En Alsace, la knack est la charcuterie reine et les artisans charcutiers se soumettent volontiers au concours de la knack d’or. Car c’est la knack qui fait la différence dans la choucroute. Chez Les Artcutiers, c’est Bernard Sturm qui fait la sélection de produits d’Alsace. Il a l’œil pour choisir les knacks qui ont du goût, du knackant et une belle couleur… les trois critères significatifs.
Il faut compter 2 pièces par personne.
- La saucisse fumée
Cela peut être une Montbéliard ou une Morteau, là aussi, la qualité est importante. Elle ne doit être ni trop grasse ni trop sèche et le fumage doit être réalisé à sec, au bois de hêtre.
Il faut compter 1 pièce par personne.
- L’échine fumée
Un soupçon de viande bien juteuse pour varier les plaisirs. On recommande traditionnellement 1 tranche par personne. Pour ceux qui préfèrent une viande plus maigre, l’épaule fumée ou le kassler (filet) fonctionne aussi.
- Les pommes de terre
1 à 2 par personne, elles doivent être cuites à part.
Pour des occasions plus exceptionnelles et pour les bons mangeurs, la choucroute devient royale. Il faut alors lui rajouter :
un demi-jarret salé par personne
une saucisse blanche à pâte fine, du type boudin blanc
un petit boudin noir.
Pour accompagner la choucroute, on privilégie les bières blondes d’Alsace ou les vins blancs secs comme le Sylvaner ou le Riesling. On évite les vins blancs trop doux !
2- Réaliser des mini-dégustations en boutique
Bernard, qui en voit souvent en Alsace, nous assure que des mini-dégustations de knacks sont faciles à mettre en place et très efficaces ! Il vous suffit d’un bain-marie pour garder vos knacks au chaud. La température idéale est de 75°. Évitez l’eau bouillante, sinon elles éclateraient. Quelques assiettes de présentation et quelques piques de service, et le tour est joué !
3- Proposer des kits de choucroute sous vide
Le sous vide portionné et emballé a également sa place chez un artisan. Certains consommateurs sont séduits par la praticité de l’achat, surtout quand ils sont pressés, avec une DLC optimisée généralement à 30 jours. Pour vous, c’est une source de revenus supplémentaires non négligeable.
Proposez des kits pour 2 et 4 personnes.
Pour 4 personnes :
4 knacks, 4 saucisses fumées, 4 tranches de lard fumé, 4 tranches lard salée, 4 tranches d’échine fumée (ou kasher ou palette fumée).
4- Réaliser des opérations de communication « Choucroute » dans votre lieu de vente
Rien de tel qu’une fête pour faire venir du monde. L’animation, ça marche !
Démarrez la saison avec une opération d’animation aux premiers jours d’octobre. Les ventes suivront tout l’hiver !
Renouvelez l’envie de plats simples et bons avec une opération en janvier, juste après les fêtes. On dit souvent que manger une choucroute le 1er janvier porte chance pour toute l’année ! Et grâce à la lacto-fermentation du chou, la choucroute contient beaucoup de vitamine C, idéale pour affronter l’hiver !
En janvier, Les Artcutiers mettent les petits plats dans les grands pour vous aider à faire de ce mois de la choucroute un mois de ventes exceptionnelles !
Un dernier mot de notre expert Bernard Sturm : « La choucroute, réchauffée le lendemain, c’est encore meilleur et c’est comme ça que je la préfère ! Alors n’hésitez pas à le dire à vos clients, qu’ils n’aient pas peur d’en prendre trop ! « .
SOCODN
SOCODN vous accueille au salon Normandie Proexpo à Caen du 9 au 10 octobre sur son stand 148/149. Venez découvrir des produits de qualité, un service sur mesure et une équipe dynamique à l’écoute de ses clients.Rencontrez Christophe Hardy de la SOCODN. Contacter SOCODN. |
Des dégustations, des rencontres et des ateliers : tout pour réussir vos fêtes de fin d’année
Le 9 octobre DIPSA vous ouvre ses portes !
Venez découvrir les produits qui feront votre succès pour cette fin d’année 2017 !
Dipsa sera une fois de plus à vos cotés dans la préparation de ce temps fort.
Lors de votre visite :
- Rencontrez nos producteurs partenaires
- Dégustez nos nouveautés
- Participez à des ateliers pour composer et optimiser votre carte
- Informez-vous sur la campagne des langoustes
- Assistez à une démonstration de matériel de cuisson ultra-performants (Rational et Turbochef)
- Et… Profitez d’offres exceptionnelles (tarifs, kits d’animation…)
Contactez DIPSA pour être accueilli par un conseiller.
Retour sur l’édition 2016 pour vous mettre en bouche.
SERVICE, SAVOIR-FAIRE ET SENS DES AFFAIRES
SERVICE, SAVOIR-FAIRE ET SENS DES AFFAIRES. RENCONTRE AVEC CHRISTOPHE HARDY DE LA SOCODN
C’est à la fois une belle histoire de famille et une success story entrepreneuriale qui se joue ici. Tout a commencé en 1985 quand Christophe Hardy, son CAP de boucher en poche, entre par la petite porte comme désosseur dans une entreprise de Basse-Normandie.
Passionné pour les métiers de la boucherie et de la charcuterie, il a toujours eu l’ambition de réussir sur ce marché difficile. Aujourd’hui, c’est chose faite, entouré de son épouse Nathalie, de sa fille Claire, de son fils Thibaut et d’une trentaine de salariés qui eux aussi font un peu partie de la famille.
L’INNOVATION AU SERVICE DU CLIENT
En 2006 Christophe quitte l’entreprise qui l’emploie et se lance dans l’aventure entrepreneuriale. Il fonde la SOCODN (Société Commerciale De Normandie). Doté d’un véritable savoir-faire, du sens des affaires et d’une forte ambition, il commence son activité de négoce. En 2009, il se dote d’un atelier de découpe qui lui assure une totale maîtrise de la qualité et de la spécificité de ses viandes. Il peut alors offrir à ses clients un service sur mesure. Aujourd’hui, Il est un acteur majeur dans le secteur de la découpe et de la transformation de viande de qualité pour les professionnels des métiers de bouche.
Il compte parmi ses clients des restaurateurs (des brasseries comme des chefs étoilés), des bouchers, bouchers-charcutiers, traiteurs, grossistes en viande ainsi que des collectivités.
« Nous avons innové dans le service. Nous faisons du sur-mesure et nous entretenons une relation de confiance avec nos clients, explique-t-il, à tel point que certains nous laissent même leurs clés pour que les livraisons soient assurées au plus tôt dans la matinée ».
« Nous sommes à l’écoute toute la journée. Mais après 17h, ça ne s’arrête pas puisque les clients peuvent encore passer commande sur le répondeur de l’entreprise jusqu’au lendemain. Les messages sont relevés à 5h du matin. Toutes les demandes sont honorées, même les plus particulières. Un restaurateur qui avait un besoin impérieux de queues de bœuf a été livré le lendemain, à la première heure, quand bien même nous n’en avions pas en stock ». Et des anecdotes comme ça, Christophe Hardy en a plein. Sortir des routes tracées pour livrer un client qui a un besoin hors du commun, la SOCODN sait très bien faire.
CAP À L’OUEST, L’AVENTURE CONTINUE
L’histoire se poursuit en juin 2017 quand Christophe Hardy fait l’acquisition de l’entreprise Cheville 35 en Ille et vilaine. « Géographiquement, ça a du sens. Nous couvrons maintenant le Calvados, La Manche, l’Orne, mais aussi les Côtes d’Armor et l’Ille-et-Vilaine », explique son fils Thibault qui en assume la Direction Générale. « Les perspectives de développement sont très prometteuses ».
« Nous faisons chaque année +10 % de chiffre d’affaires sur un marché ou les taux de rendement sont plutôt proches de 1 ou 2 % », ajoute Claire, la fille de la famille, en charge du marketing.
« Il faut dire que nous avons des supers commerciaux et en termes de logistique, nous assurons 7 tournées par jour ».
DE LA TENDRESSE SUR UN MARCHÉ DUR
Si les entreprises de Christophe Hardy sont en constante progression, il n’en reste pas moins que le marché n’est pas rose pour tout le monde. « Nous faisons face à une baisse régulière de la consommation de viande. Les jeunes en mangent moins. Pour exister, nous devons donc être au plus près de nos clients et être toujours plus réactifs et disponibles. Nous voulons proposer un service irréprochable et des produits à la hauteur des attentes. Chez nous, les clients ne sont pas des numéros. On se connaît personnellement. Il n’y a que comme ça que nous pouvons réussir ». Et enfin, Christophe Hardy insiste sur le fait qu’il ne prend pas de dividende, et qu’il investit constamment. Comme ça l’entreprise est armée en cas de coup dur. « Je ne vois pas comment on pourrait y arriver autrement ».
LA FAMILLE, SOCLE DE SON SUCCÈS
Quand il évoque son parcours professionnel, Christophe reconnaît avoir parfois privilégié ses ambitions professionnelles par rapport au cadre familial. « Ce métier demande beaucoup d’abnégation. Mais la famille, ça fait partie de mon équilibre de vie ». C’est sans aucun doute pour cela que Christophe a donné leur chance à ses enfants. Il a toute confiance en eux et peut ainsi entretenir l’âme familiale.
On ne construit rien sans la confiance. Que ce soit en famille, avec les collaborateurs ou les clients, la relation humaine, c’est capital. Des valeurs qui sont partagées avec Les Artcutiers et que nous entretenons avec tous les membres de notre groupement. À coup sûr un gage de satisfaction et de succès.
UNE PREMIÈRE PRISE DE PAROLE, IL NE FAUT PAS RATER ÇA
Les Artcutiers sont très fiers de vous présenter leur toute première campagne presse.
Le lancement a lieu dans l’édition du mois de mai du mensuel de la Confédération Française des Bouchers, Bouchers-Charcutiers, Traiteurs (CFBCT). Nous y développons un message fidèle à nos valeurs de sincérité humaine et de grande qualité produit.
LE BON MOMENT POUR COMMUNIQUER
Lancée en 2014, notre marque n’a cessé de progresser. La sincérité des rapports que nous entretenons avec les professionnels des métiers de bouche et la qualité exceptionnelle de nos produits ont construit notre succès.
Après trois ans d’accueil enthousiaste, tout particulièrement chez les bouchers-charcutiers-traiteurs, nous avons considéré le moment venu pour prendre la parole.
UN PREMIER PAS AUDACIEUX
Notre message se déploie en pleine page. Il s’appuie sur un discours faisant la part belle à la créativité, la vérité et l’authenticité.
Un acte de communication qui s’inscrit tout naturellement dans notre politique mise en place pour soutenir les bouchers-charcutiers-traiteurs.
DES DÉFIS IMPORTANTS
Plus qu’un simple fournisseur, Les Artcutiers proposent un réel partenariat.
Comme un grand nombre de nos clients, notre groupement est composé d’entreprises indépendantes. Comme eux, nous sommes confrontés aux mêmes défis. C’est pourquoi nous sommes particulièrement à même d’apporter des solutions aux petits commerces des métiers de bouche pour le développement de leur business.
L’enjeu, pour les bouchers-charcutiers-traiteurs comme pour nous, est de proposer les meilleurs produits afin de pérenniser la fidélité de notre clientèle. Un objectif vital quand la concurrence est toujours plus agressive et souvent plus musclée.
UN MESSAGE CLAIR
« Interdit de vous prendre pour un jambon » annonce toute la considération que nous portons à nos clients. Quand nos concurrents font leurs marges sur les petits commerces et s’assurent de plus gros volumes là où le trafic est plus important, nous prenons le parti d’être les alliés des commerces indépendants. Nos produits, nos conseils de ventes, mais aussi notre marque sont entièrement à leur service.
UN GROUPEMENT FORT ET RÉACTIF
Fort de 15 entreprises membres, notre GIE est à la fois puissant et souple pour assurer un service sur mesure, avec tous les bénéfices d’un fournisseur local et un grand choix de produits d’excellente qualité.
Une première prise de contact finira par vous en convaincre. Il suffit pour cela de contacter l’entreprise membre de notre groupement dans votre région. À très bientôt.
Liste des entreprises membres
SOCODN, DIPSA, LES DÉLICES DU PALAIS, COPAFRAIS, EUROCHARCUTERIE, DISTRIPORC, DIPSA, EPIGRAM, SABRECO, CASTAL DISTRIBUTION.
TOUT EST BON DANS LE COCHON, TOUT EST EXCELLENT CHEZ MONTAUZER
Les Artcutiers ont trouvé, dans le petit village de Guiche, au cœur des Pyrénées Atlantiques, le partenaire producteur idéal pour le Jambon de Bayonne.
C’est là qu’a été relancé, dans les années 80, ce monument gastronomique qui était alors galvaudé et bien mal traité.
L’entreprise familiale Montauzer s’est appliquée à redonner ses lettres de noblesse au Jambon de Bayonne. Si bien qu’elle est à l’origine de l’obtention de son Indication Géographique Protégée. Et nous sommes fiers, aujourd’hui, de proposer un jambon qui fait honneur à son appellation.
Nelly et Christian peuvent vous parler de leur travail pendant des heures. Ce sont des passionnés. Tout autant que nous. Et entre passionnés, on se comprend.
« Nous sommes très heureux de travailler avec Les Artcutiers. Ils ont compris notre démarche », affirment en chœur les deux cousins. « Comme Les Artcutiers, nous privilégions la qualité. Et les professionnels de la charcuterie le savent bien ».
UNE MAISON FAMILIALE, DES MÉTHODES ARTISANALES
Créée en 1946 pour produire des conserves de légumes, l’entreprise s’est diversifiée et aujourd’hui, Nelly et Christian représentent la troisième génération de la famille. Tout en conservant l’esprit et les valeurs d’origine, ils élaborent une excellente charcuterie et notamment des Jambons de Bayonne IGP exceptionnels.
Exceptionnels, car chez Montauzer, le soin apporté au Jambon de Bayonne – le plus reconnu et le plus acheté des jambons français – va au-delà des strictes conditions d’élevage, de salage et de séchage définies par le cahier des charges. Ici, la viande est travaillée selon des méthodes artisanales et les jambons sont affinés pendant 12 mois au lieu des 9 mois exigés par les règles IGP.
« Chez nous, le cochon est découpé et salé à la main » au sel de Salies-de-Béarn, comme précisé dans le cahier des charges. La petite unité de fabrication est installée dans une jolie maison basque, dont les ateliers sont modernes mais où les gestes sont restés traditionnels.
« C’est comme ça que l’on fait des produits d’exception ».
Quand on parle d’exception, on ne peut pas ne pas évoquer leur jambon Ibaïama (« source mère » en français). Le très haut de gamme. Un véritable retour aux sources pour ce jambon exceptionnel qui subit 20 mois d’affinage, dont 12 dans le séchoir à l’air libre. Celui-ci, qui renfermait il y a 40 ans l’habitation du grand-père, donne aujourd’hui au jambon ses saveurs uniques issues du climat basque.
Les cochons sont nés et élevés au Pays Basque. Pour ce produit d’exception, la viande est choisie dans des élevages locaux, qui suivent des modes de production raisonnée. Les porcs sont nourris sans OGM, chez des petits producteurs. Les cochons subissent très peu de transport et sont bien traités. « Ils ne doivent pas être stressés. Le stress provoque de l’acidité, et le résultat gustatif est moins réussi ».
Mais le traitement ne s’arrête pas là. Après avoir été abattu à 180 kilos, son jambon bénéficie d’un massage à la main, au sel de Salies-de-Béarn. « Ça prend du temps, certes, mais c’est nécessaire pour faire ce qu’il y a de mieux ». Et juste avant d’être vendu, il est nettoyé à l’eau claire pour en enlever le pénicillium.
« Le meilleur moyen de l’apprécier, c’est découpé en fins copeaux quasi transparents ! »
LA PASSION DU TRAVAIL BIEN FAIT
Le cochon est capital bien sûr, mais les méthodes de production le sont tout autant. C’est pourquoi Nelly et Christian réfléchissent sans cesse à la manière d’améliorer les conditions de travail. Un bon jambon, ça passe aussi par le respect des hommes.
La démarche est 100 % artisanale, mais le processus industriel des normes d’hygiène est soumis à des contrôles très stricts. Vous l’avez compris, ici, on fait du sur-mesure. « On ne veut pas faire des centaines de milliers de jambons ».
Leurs produits se retrouvent sur de célèbres tables françaises, dans des épiceries fines, et bien sûr chez Les Artcutiers, pour le plus grand plaisir des professionnels qui travaillent avec nous. Un plaisir où l’enchantement des papilles est associé à la fierté de participer au succès grandissant de la filière des métiers de bouche.
LA POMME DE TERRE : INCONTOURNABLE EN TOUTES SAISONS. IRRÉSISTIBLE CUISINÉE PAR NOTRE ARTISAN TRAITEUR.
Installé en région Midi-Pyrénées, à la croisée de la Corrèze et du Cantal, Pierre est producteur de plats traiteur artisanaux.
Situé au cœur de terroirs riches en traditions culinaires, ce producteur partenaire des Artcutiers y trouve l’inspiration pour cuisiner des produits appréciés de chacun, et partout.
Il aime particulièrement travailler la pomme de terre sous de nombreuses variantes, comme le gratin dauphinois, la pomme dauphine ou la pomme paillasson.
LA POMME DE TERRE À TOUTES LES SAUCES, OU PRESQUE.
L’intérêt de Pierre pour la pomme de terre réside dans le fait qu’elle est « idéale pour cuisiner des produits d’accompagnement ». Pour un charcutier-traiteur, un bon gratin dauphinois, ou de bonnes pommes dauphines ou pommes paillasson, est facile à marier avec des plats en sauce ou des viandes.
« Chez nous, les pommes de terre arrivent fraîches, alors le premier travail, c’est de les peler ». Ensuite, elles sont cuisinées dans le respect du savoir-faire familial. « On n’a rien inventé, on cuisine comme avant, juste en plus grande quantité ». Et comme avant, Pierre et ses équipes n’ajoutent pas d’arôme, ni de conservateur. Ses recettes traditionnelles à base de pommes de terre ne recèlent que de bons produits, en quantité raisonnable : de l’ail, de la crème fraîche, des oignons, du sel, du poivre… Pour ne pas perdre le bon goût de la pomme de terre. Tout est question de proportion et de temps.
La cuisson des pommes dauphines, par exemple, est lente, pour éviter qu’elles absorbent trop d’huile une fois plongées dans leur bain. Cuites de cette façon, la pâte à choux qui enveloppe la purée présente une robe dorée très appétissante.
Si pour le gratin dauphinois, les pommes de terre sont tranchées finement, les pommes paillasson, elles, sont concassées et accompagnées d’oignons finement émincés pour en rehausser le goût.
CUISINER, C’EST DÉFENDRE SON MÉTIER
Le métier de traiteur, Pierre est tombé dedans tout jeune. Et la manière dont il l’envisage est très personnelle. « Je réfléchis le produit et la recette par rapport à un marché potentiel, mais aussi en suivant mes envies ». Et comme ses valeurs sont bien ancrées en lui, il ne travaille qu’à base de produits frais, selon des techniques traditionnelles.
Pierre se fait un plaisir de mettre en valeur ses recettes de façon simple, en utilisant les meilleurs produits et en tenant toujours compte de ce que recherchent les charcutiers-traiteurs et leurs clients.
Nous parlons de Pierre, mais en fait, son entreprise compte 32 personnes, dont 5 cuisiniers et un directeur de production. Lui se voit au sein de l’équipe comme l’homme à tout faire, passant d’un poste à l’autre comme un chef en cuisine.
Et il est fier, en regardant le chemin parcouru, de voir que cette entreprise familiale, fondée par son père en 1987 et gérée avec sa sœur, s’est bien développée. Sa taille actuelle lui permet d’être très réactif en fonction des demandes des clients, et sa dimension humaine lui permet d’apporter les bonnes réponses en termes de qualité.
LA CUISINE SANS COMPROMIS D’UN MAÎTRE ARTISAN
Depuis qu’il a repris l’entreprise de son père, Pierre n’a pas constaté d’évolution particulière dans les habitudes de consommation des plats traditionnels. Les gens sont toujours sensibles aux bons produits.
C’est en soignant ses recettes que Pierre a acquis légitimité et reconnaissance à la fois de ses pairs et de ses clients, et il très fier de présenter son diplôme de maître artisan.
« C’est un diplôme d’état. Il valorise mon travail et mes valeurs ». Il applique volontiers le sticker sur ses recettes, un gage de qualité reconnu par la profession et rassurant pour le consommateur.
Pierre est aussi très fier de ses équipes et de leur savoir-faire. Chez lui, la main de l’homme reste l’outil principal. Et le restera pour longtemps.
L’oreille aussi, car il est très à l’écoute et toujours prêt à répondre à des demandes spécifiques. « Je vais au rythme de mes clients ». Son objectif pour l’avenir est de conserver ses recettes, de proposer plus de produits d’accompagnement et de développer plus encore l’ultra-frais.
Mais la pomme de terre reste un incontournable. Parce qu’elle se déguste sous toutes les formes et en toutes saisons. D’autant plus quand elle est bien traitée.
Proposer des produits d’une telle qualité est une double fierté pour Les Artcutiers : celle de valoriser et de promouvoir le travail d’un excellent artisan, et celle de permettre à des charcutiers-traiteurs de régaler leurs clients et de développer leurs commerces.
Découvrez l’histoire de la toute première recette à l’origine de l’entreprise dans le Lot : « le chou farci ».
POUR ENRICHIR LEUR GAMME TRAITEUR DE PRODUITS D’EXCELLENCE, LES ARTCUTIERS PEUVENT ALLER TRÈS LOIN.
Les distances que nous parcourons importent bien moins que la qualité des produits que l’on va chercher. C’est pourquoi nous n’avons pas hésité à nous rendre dans le Lot pour dénicher des farcis comme on n’en fait plus.
C’est à Gagnac-sur-Cère que réside Pierre, artisan traiteur et partenaire producteur des Artcutiers. Et au cœur du Lot, il cuisine ses petits plats pour nous, et pour vous, professionnels des métiers de bouche.
Ici, Pierre travaille à l’ancienne. Tout est fait maison.
« Je prépare toutes mes sauces, et je n’utilise que des matières premières fraîches, les viandes comme les légumes. Et les meilleures possibles. »
CHOUX FARCIS, DE PÈRE EN FILS
Le succès de Pierre s’appuie sur la toute première recette conçue en 1987 par son père artisan traiteur, à l’origine de l’entreprise : « le chou farci ».
Cette spécialité de la maison, proposée aujourd’hui avec fierté, a très peu évolué. Avec le temps, seules quelques pincées de sel ont été retirées. Et c’est tout aussi bon.
Pour commencer, les choux sont achetés à un producteur local. Ils arrivent frais et sont tout d’abord blanchis, ce qui accentue leur tendreté. Ensuite, ils sont farcis et roulés à la main. Pour finir, on les passe au four. La sauce tomate est délicatement ajoutée lors de la mise en barquette.
Avec le temps, la gamme s’est enrichie et aujourd’hui, Pierre et ses équipes cuisinent aussi des tomates farcies et des encornets farcis.
La farce est toujours à base de porc frais, de jambon de pays, de bœuf (pour les tomates), de lard salé, de pain et d’œuf. Le savoir-faire est passé du père au fils, sans être altéré.
Le travail en cuisine est toujours effectué à la main. La cuisson s’opère en four traditionnel, à chaleur sèche.
« LA RÉUSSITE D’UN PRODUIT, CE N’EST PAS QUE LE GOÛT »
Le succès de ces plats est indéniable. Outre la recette, qui n’a pas changé depuis 30 ans, Pierre ajoute un ingrédient très personnel qu’il nomme le BSP : le Bon Sens Paysan, essentiel à ses yeux tout au long du processus de confection, notamment pour choisir les matières premières.
Que ce soit une tomate ou un chou, le légume doit être goûteux mais il doit aussi être joli, bien calibré, livré toute l’année et en quantités suffisantes. Et produit localement, c’est encore mieux.
Pour Pierre, le visuel aussi a son importance, mais il n’est prêt à aucune compromission pour y arriver : pas de colorant, pas d’arômes, pas de stabilisateurs ni de conservateurs pour prolonger la DLC. Le respect du produit, c’est capital. « Chez nous, le processus de fabrication des choux farcis prend 15 heures ».
Cette façon traditionnelle de faire de la cuisine, à laquelle Pierre est très attaché, ne doit pas occulter le côté plus industriel du métier avec ses procédures de traçabilité des produits et le respect des normes d’hygiène et de sécurité toujours plus contraignantes.
Mais c’est ça aussi qui fait le succès d’un produit.
Dans ce métier où les acteurs sont pléthore, Pierre est très attaché à ses recettes simples et de qualité. À la tête d’une PME d’une vingtaine de personnes, il s’enorgueillit de la fidélité de ses clients. Et s’il juge satisfaisante la progression de son entreprise, il reste le même, continuant à faire la cuisine, à aller sur les marchés et à réfléchir à de nouvelles recettes. C’est grâce à un travail rigoureux au quotidien pour maintenir au top la qualité de ses plats traditionnels et fournir plus de clients chaque année, que Pierre peut envisager l’avenir avec sérénité.
Aujourd’hui le goût pour les produits de qualité ne se dément pas.
Et parce que le temps leur manque pour cuisiner, les consommateurs sont très demandeurs de petits plats faits comme à la maison (et parfois mieux). C’est pourquoi, chez Les Artcutiers, nous encourageons les producteurs traditionnels comme Pierre.
Convaincus de la pertinence commerciale de tels produits, nous sommes aussi très fiers et enthousiastes à l’idée de perpétrer les traditions culinaires dans ce qu’elles ont de meilleur.